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DES RELATIONS PRIVILEGIÉES ENTRE LA NOUVELLE-ZÉLANDE & LA NOUVELLE-CALÉDONIE

La Nouvelle-Zélande entretient des relations commerciales de longue date avec la Nouvelle-Calédonie, son plus proche voisin du Pacifique. Dans la région Pacifique, la Nouvelle-Calédonie est la quatrième destination d’exportation de la Nouvelle-Zélande. Les deux pays ont su tisser depuis de nombreuses années, des relations pérennes dans le tourisme et le commerce. Cela s’est notamment traduit en 2016, par la signature d’un Plan de Coopération Conjoint visant à renforcer les opportunités commerciales et économiques entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie. Retour sur cet accord majeur et les liens tissés entre les deux pays.

 

Une dynamique économique entre voisins du Pacifique

Dans la région Pacifique, la Nouvelle-Calédonie est la quatrième destination d’exportation de la Nouvelle-Zélande. Les denrées alimentaires et le carburant constituent l'essentiel des biens échangés de la Nouvelle-Zélande vers la Nouvelle-Calédonie. Du côté calédonien, les ressources en nickel sont la colonne vertébrale de l'économie de la Nouvelle-Calédonie et représentent 90% de ses recettes d'exportation. La Nouvelle-Zélande fournit d’ailleurs des services à l'industrie minière de Nouvelle-Calédonie.

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Les enjeux du Plan de Coopération Conjoint

Signé en 2016 par l'ancien ministre néo-zélandais des Affaires Etrangères, Murray McCully, et le Président de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Germain, le Plan de Coopération Conjoint vise à renforcer la coopération bilatérale économique entre les deux pays et à reconnaitre les domaines prioritaires, tels que le commerce et l’économie, l’éducation, la santé, le sport et le développement durable. La coopération entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie a pour objectif de réduire les obstacles aux échanges commerciaux, et de favoriser les opportunités de partenariats entre les acteurs de l’économie et les entreprises. Le Plan de Coopération Conjoint met entre autres, l’accent sur :

 

  • Le domaine de la construction : Il est prévu de développer les « possibilités pour les entreprises et les travailleurs de Nouvelle-Calédonie d’être impliqués dans l’industrie de la construction en Nouvelle-Zélande. »

  • Le secteur du tourisme : La promotion mutuelle des deux destinations touristiques doit permettre d’augmenter le nombre de touristes. Il est notamment question d’augmenter la fréquence des vols entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie pour soutenir les industries touristiques. 19 920 calédoniens ont voyagé en Nouvelle-Zélande en 2017, et 13 320 néo-zélandais ont pu découvrir la beauté des paysages de Nouvelle-Calédonie la même année.  Par ailleurs, les Permis Vacances Travails octroyés aux jeunes français des îles pacifiques, ainsi qu’aux jeunes néo-zélandais de 18-30 ans, permettent aux jeunes des deux pays de travailler ou de séjourner dans l’autre pays pour une durée maximum d’un an.  Selon le ministère des affaires étrangères néo-zélandais, un peu plus de 10 000 jeunes Français ont ainsi pu se rendre en Nouvelle-Zélande l’année dernière.

  • Education : Le Plan de Coopération Conjoint souhaite « promouvoir les échanges linguistiques et pédagogiques francophones et anglophones » entre les deux pays. La Nouvelle-Zélande est en effet une destination de choix pour les Calédoniens souhaitant apprendre l'anglais. Mais les étudiants voyagent dans les deux sens ! Avec 47.000 apprenants, le français est la première langue étrangère enseignée dans les écoles néo-zélandaises. La proximité de la Calédonie facilite les échanges entre les étudiants des deux pays. 

  • Normes & Qualifications : Le Plan de Coopération souligne l’enjeu « d’augmenter la coopération au niveau technique pour atteindre une plus grande convergence, voire une harmonisation quand cela s’avère possible. »


Une coopération scientifique bilatérale renforcée

Sciences

La coopération culturelle et scientifique n’est pas non plus en reste. Les échanges scientifiques avec Paris sont soutenus grâce notamment à plusieurs programmes scientifiques communs comme le programme « Dumont d’Urville », ou encore le Partenariat "Hubert Curien" (PHC) franco-néo-zélandais La recherche dans le Pacifique, sur des problématiques propres à la région, est aussi encouragée par la France à travers le « Fonds Pacifique ».

Ces différents programmes contribuent à renforcer les liens entre les communautés scientifiques entre la Nouvelle-Zélande et les Iles Pacifiques.