Interview Malo : un super semestre à Sacred Heart College

Etudier à l’étranger est toujours l’occasion unique de découvrir une nouvelle culture, faire de belles rencontres et se dépasser ! C’est exactement ce qui s’est passé pour Malo, jeune français venu passer un semestre au Sacred Heart College d’Auckland en Nouvelle-Zélande. Une très belle expérience humaine dont il garde de merveilleux souvenirs… Il nous raconte cette belle aventure dans cet article.

 

Peux-tu TE PRésenter et nous parler de ton parcours ?

Je m’appelle Malo, je suis d’origine française et je suis actuellement basé au Québec, au Canada. J’ai terminé il y a quelques mois ma 4ème année d’études à l’ESTACA, une école d’ingénieur en région parisienne. Avant d’entamer ma 5ème année dans cette école, j’ai fait le choix de faire une année de césure pendant laquelle je me consacre à plusieurs stages en entreprise à l’international.

J’avais déjà eu l’occasion de beaucoup voyager avec ma famille lorsque j’étais plus jeune et cette envie de voyager ne m’a jamais quitté ! Nous avions notamment passé du temps dans plusieurs pays d’Afrique avant d’atterrir en Océanie, en Nouvelle-Calédonie.

A l’époque j’étais au lycée lorsque nous sommes arrivés dans cette partie du monde et ma famille et moi-même avons rapidement envisagé que je parte un semestre en Nouvelle-Zélande.

 

Pourquoi avoir choisi de venir en Nouvelle-Zélande ?

L’idée est venue assez naturellement grâce à la grande proximité géographique entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande. Lorsque je suis parti en Nouvelle-Zélande en 2017, mon niveau d’anglais était très faible. Mes parents et moi avons donc pensé qu’un semestre dans un pays anglophone pourrait m’être bénéfique, notamment pour ma carrière future. Il s’agissait également d’une opportunité unique pour moi de découvrir un nouveau pays, tout en restant à quelques heures d’avion de ma famille.

Autre chose qui a facilité le projet : le décalage de 6 mois entre les agendas scolaires de la France et de la Nouvelle-Calédonie. Les rentrées en année supérieures étant décalées, cela me permettait de réaliser un semestre à l’étranger sans prendre de retard, avant de rentrer en France pour mon année de terminale.

 

Comment s’est passée l’intégration dans le pays et au sein de l’école ?

L’arrivée s’est faite en douceur les premiers jours puisque j’ai fait le voyage avec mes parents depuis la Nouvelle-Calédonie. J’ai ensuite été parfaitement accueillie par Ariane ! J’ai d’abord été hébergé chez elle et son mari Philippe quelques jours et elle a été d’une aide précieuse pour m’aider à préparer ma rentrée scolaire. Un vrai soutien lorsque l’on arrive dans un pays étranger sans trop de repères !

Lorsque je suis arrivé à l’école, les premiers jours ont été un peu compliqués pour communiquer avec mes camarades et mes professeurs car mon niveau d’anglais était très faible. A cette époque j’étais le seul étudiant français du lycée Sacred Heart donc je n’avais personne à qui parler dans ma langue. Malgré cela, je dirais que mon intégration s’est très bien passée et je ne me suis jamais senti isolé. Les membres de l’équipe pédagogique de l’école ont l’habitude d’accueillir des étudiants internationaux, tout comme les étudiants locaux ! Au bout d’environ un mois, j’ai commencé à me sentir à l’aise et à pouvoir avoir de vraies discussions avec les autres.

 

Comment se passait le quotidien à l’école ?

Le Sacred Heart College est une école catholique de garçons dans laquelle j’ai été en internat pendant les cinq mois de mon aventure en Nouvelle-Zélande. J’étais donc constamment avec mes camarades, sauf pendant les périodes de vacances scolaires où l’école était complètement fermée. La vie en internat m’a plu mais je pense que cela n’est pas au goût de tout le monde. Le quotidien y est très rythmé, le réveil se fait à 7h30 et les horaires de coucher sont également imposés. Je ne me suis jamais senti contraint de suivre le rythme et les frères Maristes qui nous encadraient étaient très bienveillants, mais je peux comprendre que ce ne soit pas évident pour certains étudiants.

En ce qui concerne les cours, nous finissions chaque jour à 15h30 et étions ensuite invités à faire du sport. Nous avons 5 ou 6 matières à choisir pour organiser notre emploi du temps. Venant d’une filière scientifique, j’avais choisi physique, chimie et j’avais aussi décidé de me lancer dans quelque chose de nouveau en suivant l’option menuiserie. Une belle découverte !

Côté extra-scolaire, nous étions libres de sortir un peu de l’école, ce qui me permettait de faire du sport en dehors de l’établissement avec des camarades, notamment de me rendre dans une salle de musculation. Le sport était vraiment au cœur de mon quotidien ! Tous les élèves sont encouragés à intégrer une équipe sportive et il y avait des régulièrement des rencontres de rugby, de foot ou de waterpolo. A cette occasion, nous étions environ 70 élèves à nous retrouver les soirées ou les week-end pour soutenir les différentes équipes.

Je garde de merveilleux souvenirs de mes cinq mois passés au Sacred Heart College et notamment de tous ces moments où nous nous retrouvions à l’occasion de ces compétitions sportives. Le lycée organisait même des soirées pizza lorsque des matchs internationaux étaient diffusés, ce qui garantissait de beaux moments de camaraderie !

 

Quelles différences as-tu remarqué entre le système Néo-Zélandais et le système français ?

Je dirais que nous étions moins nombreux pendant les cours et j’avais la sensation que les professeurs étaient davantage impliqués auprès des étudiants ou encore dans la vie de l’école. Il n’était pas rare de les voir le week-end, lors de compétitions sportives, par exemple.

J’ai trouvé que l’ambiance était très fraternelle et en tant qu’élèves nous étions vraiment encouragés à nous soutenir entre nous. Cela créait une très bonne atmosphère au sein de l’école. Cette fraternité était très accentuée par l’importance du sport dans notre quotidien.

Comme dans tous les modèles anglo-saxon, le sport avait une place centrale dans nos journées, ce qui n’est pas vraiment le cas en France.

 

Envisages-tu de revenir un jour travailler en Nouvelle-Zélande ?

A l’heure actuelle, je souhaite poursuivre mon rêve de continuer à voyager et travailler sur les cinq continents. Il me reste à découvrir l’Asie et l’Amérique du Sud !

Cependant, si dans quelques années, une occasion de revenir travailler en Nouvelle-Zélande se présente, je n’hésiterais pas une seconde à la saisir. J’ai vraiment apprécié ce mode de vie anglo-saxon, ainsi que le climat néo-zélandais, sa population et évidemment ses paysages ! Ce pays a été une magnifique découverte et je serais ravi d’y retourner un jour.

 

Recommanderais-tu la Nouvelle-Zélande à quelqu’un qui envisagerait d’y venir pour étudier ?

Totalement ! Ce voyage fut l’une des expériences les plus marquantes que j’ai eu la chance de vivre au cours de ces dix dernières années. Cela a été un vrai tremplin et m’aide encore aujourd’hui dans le supérieur puisque je possède un niveau d’anglais bien meilleur que la plupart de mes camarades. Je sais que je pourrais également mettre en valeur cette aventure auprès de mes futurs employeurs qui cherchent de plus en plus de jeunes avec une ouverture à l’internationale.