COVID-19 & IMMIGRATION : POINT DE SITUATION EN NIVEAU 2

Toute l’équipe de New Zealand Services espère que vous allez bien et que vous restez positif malgré les circonstances.

Pour beaucoup d’entre-vous, le coronavirus entraîne de nombreuses complications en termes d’emploi et de visas. Vous trouverez dans ce nouvel article, les dernières mises à jour de l’immigration néo-zélandaise en alerte de niveau 2.

Traitement des applications

En alerte de niveau 2, davantage de membres du personnel ont pu réintégrer les bureaux mais l’Immigration reste soumise à des règles très strictes. Bien que l’activité reprenne progressivement, il ne faut pas s’attendre à une reprise normale du traitement des applications avant le level 1 voire la sortie du système d’alertes.

L’Immigration va recommencer à traiter les applications de résidence. Les demandes de résidence des personnes étant physiquement en Nouvelle-Zélande seront priorisées.

Parmi les applications de personnes en Nouvelle-Zélande, les applications suivantes seront traitées en priorité :

  • Celles dont le demandeur principal touche un salaire équivalent à $51/h ou plus ($106,080 ou plus pour 40h) ;

  • Celles dont le demandeur principal est enregistré auprès d’un board et possède une licence active pour pratiquer son activité (exemple : médecin, architecte, électricien).

Il n’y a pas pour l’instant eu d’annonce sur une potentielle date pour la prochaine sélection des Expression Of Interest.

 

Applications traitées en priorité

Les applications prioritaires sont celles liées au COVID-19 y compris celles des personnes ayant besoin d’entrer en Nouvelle-Zélande pour des raisons cruciales.

En plus des applicatioons liées au COVID-19, INZ priorise les applications suivantes :

  • Demandes de visas temporaires pour les victimes de violence domestique

  • Visas temporaires sous la catégorie Partnership

  • Visas étudiants pour les étudiants internationaux

  • Visas de travail Post study

  • Requêtes d’exceptions aux mesures de restriction des frontières

 

L’Immigration ne traite pour l’instant aucune application de personnes en dehors du pays sauf celles qui remplissent les critères très stricts permettant de demander une exception aux mesures de restriction des frontières.

 

Exceptions aux mesures de restriction des frontières

Les frontières restent pour l’instant fermées à tous sauf les résidents et citoyens néo-zélandais. Il existe des exceptions pour certains autres voyageurs mais ceux-ci-doivent soumettre une ‘Expression Of Interest’ avant de voyager sous peine d’être renvoyés dans leur pays d’origine.

Les personnes suivantes peuvent déposer une Expression Of Interest :

  • Partenaires, enfants dépendants et tuteurs légaux de citoyens ou résidents néo-zélandais

  • Citoyens et résidents permanent Australiens qui vivent généralement en Nouvelle-Zélande

  • Personnes ayant une raison cruciale de venir en Nouvelle-Zélande y compris :

    • Travailleurs des métiers essentiels de la santé

    • Autres travailleurs essentiels spécifiquement désignés par le Gouvernement Néo-Zélandais

    • Citoyens des Samoa et Tonga entreprenant un voyage essentiel

    • Partenaires et enfants dépendants de titulaires de Work Visa étant actuellement en Nouvelle-Zélande

    • Voyages pour des raisons humanitaires cruciales

 

Perte d’emploi/réduction d’heures

L’Immigration est consciente que beaucoup de titulaires de visas ont perdu leur emploi ou ont eu leurs heures ou leur salaire réduits du fait du COVID-19, et qui de ce fait ne remplissent plus les conditions liées à leur visa. L’Immigration aura une approche raisonnable vis-à-vis des personnes dans cette situation et ne concentrera pas ses vérifications sur ces individus dans un premier temps. L’Immigration prendra aussi en compte l’impact de cette situation sur l’historique professionnel des titulaires de visa pour l’évaluation de toute application future et les décisions seront prises au cas par cas selon les circonstances individuelles de chaque appliquant.

L’Immigration ne peut pas donner de certitudes sur du long terme aux titulaires de visas de travail temporaire du fait de nombreuses variables telle que l’économie générale de la Nouvelle-Zélande et le marché du travail.

 

Difficultés financières

Les titulaires de visas temporaires ayant des difficultés financières sont invités à contacter leurs Ambassades ou Consulats pour obtenir de l’aide. Ils sont également invités à considérer un retour dans leur pays d’origine si/quand cela sera possible.

 

Date limite d’entrée sur le territoire

Le Ministre a indiqué qu’il consultait actuellement sur le statut des personnes ayant obtenu un visa en étant à l’étranger et qui n’auraient pas pu entrer en Nouvelle-Zélande avant la date limite indiquée sur leur visa.

Cependant, aucune décision n’a été prise pour le moment. Il n’est plus recommandé de soumettre une demande de Variation Of Travel Conditions du fait que les applications papier ne sont traitées qu’au compte-goutte et selon un ordre de priorité très strict.

De plus, aucune date n’a été avancée pour la réouverture des frontières pour des raisons de santé publique, personne ne pourra donc statuer sur la date à laquelle changer la date d’arrivée.

Il est également possible que les visas soient annulés s’il s’avère que les frontières ne réouvrent que dans 12-24 mois.

Un scénario plus optimiste serait que l’employeur doive argumenter et démontrer l’aspect essentiel de la présence du titulaire de visa.

 

Impact sur les applications de work visa en cours ou déposées après la crise du COVID-19

Avec la perte de nombreux emplois, le marché du travail risque de se faire plus tendu ce qui pourrait impacter les demandes de visa en cours ou celles qui seront déposées après l’épidémie. A ce jour, il n’y a pas de réponse officielle sur ce sujet, cependant il est possible que l’Immigration demande aux employeurs de refaire (ou de faire pour les employeurs accrédités) un test du marché pour voir si des Néo-Zélandais sont disponibles. Que ce soit pour les employeurs accrédités ou non, il est possible que l’Immigration décide de durcir ses règles et/ou les contrôles faits pour s’assurer que les Néo-Zélandais ne soient pas désavantagés.