À partir du 1er octobre 2025, les familles de toute la Nouvelle-Zélande bénéficieront d’un soutien accru pour les frais liés à la garde de leurs jeunes enfants grâce à l’augmentation de l’allocation FamilyBoost. Cette mesure gouvernementale marque une reconnaissance claire du rôle essentiel de la garde d’enfants dans la participation des parents à la vie professionnelle, le bien-être des communautés et le dynamisme de l’économie nationale. Notre équipe fait le point avec vous sur les nouvelles mesures apportées à ce programme Family Boost soutenant l’Education de la petite Enfance (Early Childhood Education - ECE).
Un coup de pouce bienvenu pour les familles
En Nouvelle-Zélande, l’école ne débute qu’à l’âge de cinq ans, ce qui rend les systèmes de garde et d’éducation préscolaire indispensables à l’économie néo-zélandaise pour permettre aux parents de reprendre sereinement le travail après les congés parentaux.
Selon la ministre des Finances Nicola Willis plus de 60 000 familles ont déjà bénéficié du programme FamilyBoost depuis son lancement en juillet 2024.
Désormais, des dizaines de milliers de ménages supplémentaires pourront en profiter, grâce à une réforme augmentant la prise en charge des frais remboursés de 25 % à 40 %. Une mesure concrète, qui se traduit par un gain direct de pouvoir d’achat pour les jeunes familles.
Concrètement :
Une famille dont les frais de garde sont de 100 $ par semaine verra son aide passer de 25 $ à 40 $, soit une économie annuelle passant de 1 300 $ à 2 080 $.
Pour 200 $ de frais hebdomadaires, l’aide grimpe de 50 $ à 80 $, soit jusqu’à 4 160 $ par an.
Le montant maximal remboursable atteint désormais 120 $ par semaine (contre 75 $ auparavant), pour des frais allant jusqu’à 300 $ par semaine.
Autre changement significatif : le plafond de revenu annuel pour bénéficier de FamilyBoost a été relevé de 180 000 $ à près de 230 000 $, ouvrant l’accès à 21 000 ménages supplémentaires.
« Les dernières années ont été difficiles pour de nombreuses familles, et FamilyBoost apporte un soutien à un moment où beaucoup doivent faire face à des coûts supplémentaires », a déclaré la ministre des Finances Nicola Willis.
Les parents peuvent vérifier leur admissibilité et déposer une demande en ligne sur le site de l’administration fiscale (Inland Revenue). Le processus est simple et rapide ; il ne prend que quelques minutes.
Un secteur de la petite enfance en plein essor
Au-delà de son impact social, l’extension de FamilyBoost constitue également un signal positif pour les investisseurs.
Le secteur de la petite enfance s’affirme comme l’un des segments les plus résilients et durables du marché immobilier commercial en Nouvelle-Zélande.
Les fondamentaux de ce marché sont solides :
Une demande structurelle portée par la croissance démographique et l’activité professionnelle des parents.
Des financements publics stables, garantissant la pérennité des revenus pour les opérateurs.
Des baux de longue durée, souvent indexés et sécurisés, qui assurent une rentabilité régulière aux investisseurs.
En conclusion, l’élargissement de FamilyBoost illustre l’engagement de la Nouvelle-Zélande à soutenir ses familles tout en favorisant la croissance économique durable.
Pour les ménages, c’est une aide précieuse qui allège les charges quotidiennes.
Pour les investisseurs, c’est une confirmation : le secteur de l’éducation préscolaire demeure un pilier stable, essentiel et porteur d’avenir.