En 2023, Marie quitte la France à la suite de son Master Marketing Communication pour vivre une expérience de Permis Vacances Travail (PVT) en Nouvelle-Zélande. Ce qu'elle pensait être une parenthèse d’un an est finalement devenu un nouveau départ. Elle nous raconte son chemin et comment elle est passée du statut de pvtiste à celui de salariée sponsorisée dans un pays qu’elle n’avait jamais imaginé appeler « chez elle ».
Pourquoi avoir choisi la Nouvelle-Zélande est destination de Working Holiday Visa ?
La Nouvelle-Zélande est arrivée un peu par hasard dans mes choix. Depuis petite, j’ai toujours rêvé de partir habiter à l’étranger. Parler anglais, découvrir une autre culture, élargir mes horizons… À la fin de ma licence, je me suis plongée dans les options pour partir à l’étranger. C’est à ce moment-là que j’ai découvert l’option du Working Holiday Visa.
En voyant la liste des pays, la Nouvelle-Zélande a attiré mon œil. Je connaissais peu la culture néo-zélandaise – mis à part les mythiques All Blacks. Mais je me suis dit tant qu’à partir, autant partir à l’autre bout du monde pour vivre une expérience 100% en immersion.
J’ai donc réservé mes billets, mais c’était sans compter sur le COVID qui a tout bouleversé. Mon visa a expiré sans que je puisse en profiter.
J’ai donc repris des études, fait un master et à la fin de mes études, je suis arrivée à un tournant de ma vie ou l’envie de partir était omniprésente. Le destin m’a offert une seconde chance puisque j’ai reçu un email de l’immigration néo-zélandaise qui proposait une extension de 6 mois vu que je n’avais pas pu en bénéficier en 2020. Le lendemain, sur un coup de tête j’ai booké un billet aller et mon aventure a pu enfin commencer.
Dans quel objectif partais-tu en PVT ?
Je ne voulais pas simplement faire du tourisme. Après mon master, le besoin de travailler était là. Et selon moi, le travail est un super moyen de m’intégrer à une nouvelle culture.
Dès mon arrivée, j’ai commencé à chercher des jobs, en me disant que ce serait parfait pour améliorer mon anglais. Mais aussi pour enrichir mon CV : le marché du travail en France étant saturé, je voulais me différencier sur mon CV une fois rentrée.
Quels sont selon toi les avantages d’un PVT ?
C’est une liberté incroyable. Le PVT m’a permis de découvrir les deux îles, de travailler dans différents secteurs, de voyager à mon rythme. C’est aussi la meilleure façon d’apprendre l’anglais : en immersion totale, tous les jours. Vous pouvez travailler pour n’importe quel employeur, à la seule condition que ce ne soit pas un contrat à durée indéterminée.
Mais au-delà de ça, j’ai gagné en autonomie, en ouverture d’esprit, j’ai créé un réseau international et surtout… j’ai appris à rêver plus grand.
Finalement tu n’es jamais rentrée, peux-tu nous expliquer comment tu as fait ?
Plus les mois passaient, plus je comprenais pourquoi j’avais eu besoin de partir. Je me sentais plus “chez moi” ici qu’en France. J’ai donc commencé à me renseigner sur les options légales pour rester.
J’ai découvert le visa de travail Accredited Employer Work Visa, accessible si une entreprise néo-zélandaise accepte de me sponsoriser. Alors j’ai rédigé un CV un peu plus original, j’ai assisté à des événements business, parlé avec plein de locaux… et j’ai fini par trouver un employeur prêt à me sponsoriser. Grâce à ce sponsor, j’ai pu obtenir un visa de travail et rester sur le territoire néo-zélandais.
Aurais-tu des conseils à donner à des futurs pvtistes qui souhaiteraient rester en Nouvelle-Zélande ?
Anticipez ! Commencez à postuler tôt car cela peut prendre du temps de trouver un sponsor.
Réseautage, réseautage, réseautage : participez aux événements professionnels comme ceux organisés par la chambre de commerce par exemple, aux forums, discutez avec les locaux.
Comprenez la culture de travail : elle est différente, très bienveillante, mais demande d’être proactif.
N’ayez pas peur de vous déplacer pour déposer votre CV en main propre.
Demandez de l’aide ! Des agences comme New Zealand Services sont là pour vous guider pas à pas et vous aider à évaluer vos options pour rester. Il est possible de rester via différents chemins, par exemple via les études. Cela dépend de votre parcours.